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LE TEMPS DE VENDRE N’EST PAS ENCORE ARRIVÉ !

by Kenny on October 25, 2022
LE TEMPS DE VENDRE N’EST PAS ENCORE ARRIVÉ !
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Les ventes de propriétés résidentielles ont chuté de 1 % au cours de l’été partout au Canada. Pour l’instant, les prix restent stables dans certaines régions alors qu’ils continuent de grimper dans d’autres. Les acheteurs ne voient pas de soldes ou de remises importantes.

Les ventes nationales de maisons sont en légère baisse de 1% en août 2022, selon de nouvelles statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), tandis que le nombre de propriétés nouvellement inscrites a chuté de 5,4%, sauf à Montréal, où les nouvelles inscriptions ont à peine bougé de juillet à Août.

Au Québec, 6 406 propriétés ont été vendues en juillet et 5 929 en août. Quand on compare sur un an, d’août 2021 à août 2022, les ventes ont chuté de 15%

Il n’est pas facile de tirer des conclusions avec le mois d’août. Traditionnellement, la tendance est à la baisse des inscriptions en vigueur », explique au téléphone Charles Brant, directeur du service d’analyse de marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

« Il est possible que le mois d’août n’ait pas été très représentatif ou ait un peu exagéré la tendance », poursuit-il, « On verra ce qui se passera en septembre. Peut-être que le marché se stabilisera un peu en septembre avant de continuer à baisser au fil des années. prochains mois en termes de ventes et de prix”

En comparant les prix enregistrés en août 2021 à ceux d’août 2022, on observe une augmentation de 9 % des prix des maisons unifamiliales au Québec. Cette hausse est attribuable au pic des prix enregistré en mai alors que les acheteurs voulaient acquérir une propriété avant la hausse des taux d’intérêt et avant le 1er juillet.

Si, en 2021, la hausse des prix s’est élevée à 18,9 %, la CREA envisage pour 2022 une hausse de 16,8 % et une légère hausse de 0,5 % en 2023.

Dans l’ensemble, il y a eu une petite baisse moyenne de 3,9 % dans tout le Canada en août… AUCUNE VENTE POUR LE MOMENT

Tous les gains enregistrés depuis le début de l’année jusqu’au sommet de mai ont plus ou moins été effacés à Montréal, note Charles Brant, de l’APCIQ. Si on compare avec le début de l’année, on est presque à égalité. »

Charles Brant dit que la surenchère a culminé au premier trimestre 2022, créant une forte pression de la demande sur le marché, une forte croissance des prix, dit-il, “qui était presque spéculative”.

Actuellement, on constate une forte baisse de la part des ventes conclues à la suite d’un processus de surenchère. De moins en moins de maisons se vendent plus cher que le prix affiché.

Cela montre que l’accélération des prix ou la surenchère est terminée et qu’elle ouvre éventuellement la porte à davantage de négociations et à davantage de ventes qui sont réalisées après une offre conditionnelle. On revient à une certaine normalité.

L’effet de la hausse des taux d’intérêt n’est toutefois pas visible. La prochaine hausse, quoique plus modérée, devrait continuer à modifier le portrait du marché.

“Le marché ne devrait pas s’effondrer, car il y a un déficit structurel d’approvisionnement, il n’y a pas assez de construction et la santé économique des ménages est encore assez bonne”, estime Charles Brant. Le choc de la hausse des taux pourrait être en partie absorbé. »

Une récession et une hausse du taux de chômage pourraient toutefois changer la donne.

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